Indispensable au fonctionnement d’un véhicule, le filtre à particules contribue à éliminer la suie produite par la combustion du moteur. Cependant, le remplacement de cette pièce en cas de détérioration implique un investissement assez important. De ce fait, il s’avère judicieux d’optimiser autant que possible la durée de vie de votre filtre à particules. Quelles astuces adopter pour atteindre cet objectif ?
Adapter votre façon de rouler
Comme vous le savez certainement, l’accroissement de la calamine au niveau du filtre à particules est favorisé par les courts trajets. En effet, conduire en ville implique de rouler à bas régime et cela encrasse rapidement votre tamis. En outre, cela empêche la régénération de la pièce et accélère sa détérioration. Afin de pallier cette situation, il est recommandé de rouler occasionnellement à fort régime. Grâce à un tel mode de conduite, vous augmentez la température des gaz d’échappement.
Ce faisant, la suie accumulée dans le FAP est brûlée et votre buvard peut alors se régénérer plus facilement. Toutefois, il n’est guère utile de prendre des risques en agglomération. Conduisez juste sur une nationale entre deux petites villes en restant en 3e vitesse durant environ 60 minutes. Le régime moteur de votre auto va alors dépasser les 3 000 tr/min nécessaires à la combustion de la calamine. Vous évitez ainsi l’excès de vitesse tout en nettoyant votre filtre à particules.
Prenez un filtre de qualité
Le choix du filtre est également un élément déterminant dans la durée de vie de cette pièce. En effet, vous ferez un meilleur investissement en optant pour un équipement de qualité. Pour bien choisir votre filtre à particules (FAP), certains éléments peuvent être bien analysés. Il s’agit notamment du matériau de fabrication ainsi que de la technologie employée. Dans le premier cas, sachez que les filtres à particules sont généralement fabriqués en cordiérite ou en carbure de silicium. Si le premier type est le plus couramment utilisé, son seuil de fusion est assez bas, soit 1 200° C.
Plus résistant, le tamis métallique supporte jusqu’à 2 700° C de température, mais il est également plus onéreux. Concernant la technologie, vous avez le choix entre les filtres avec ou sans produit spécifique. À cet effet, notez que le tamis fonctionnant avec additif permet l’auto-régénération à faible température soit 400° C. Toutefois, cela implique le remplacement de votre équipement tous les 120 000 km. Pour les filtres sans additif, la température de régénération est de 6 000° C. Cependant, vous évitez l’inconvénient d’un changement trop fréquent.
Comment entretenir son filtre à particules ?
Pour une bonne maintenance de votre filtre à particules, il est recommandé de vous rendre dans une station de décalaminage. Les spécialistes nettoient votre FAP par injection d’hydrogène. Très efficace, ce procédé s’appuie sur le pouvoir solvant de l’hydrogène pour éliminer toute la calamine accumulée dans le filtre. Toutefois, vous pouvez décrasser vous-même votre FAP en vous servant d’un nettoyant dédié.
Peu coûteux, ce produit est disponible dans le commerce ainsi que chez les commerçants de pièces détachées. Une fois en possession du décalaminant, versez-en simplement dans votre réservoir à essence. Ainsi, mélangé au carburant, le produit va détacher toute la suie accumulée au niveau du tamis. Vous constaterez alors une amélioration des performances de votre bolide.
